AOUT 2006 De retour dans la cité des anges ...(Krung Thep)

lundi 21 août 2006.
 


News des Globeconteurs- Aout 2006

Ce matin, à l’aéroport de Siam Reep inauguré en juin 2006 (une des rares choses à Angkor que tata Marianne ne doit pas encore connaître ...), achat du « Kimono décousu » de Jean Pinquié (dans la collection Exotiques aux éditions Kailash )...Vous l’avez compris, dans quelques jours nous devrions nous envoler pour le pays du soleil Levant. Mais avant cela, nous profitons de quelques jours « posés » à Bangkok dans notre guesthouse d’avril dernier pour vous donner des nouvelles de notre périple.

• D’abord le projet « Globeconteurs » :

Le mois de Juillet a vu s’achever la phase asiatique de celui-ci. Nous faisons les dernières séances avec nos « partenaires » à Hoi An. Fouffy ne retrouvera pas ses lunettes extraordinaires en Asie... mais, malgré cela, il y vivra quelques aventures qui lui feront voir la vie du bon coté ! Quelques ateliers de jeux, d’échanges de questions, de contes et puis c’est l’heure des « au revoir » à Van et ses amis, aux enfants de la plage et à ceux du « Cahors center ».

JPG - 17 ko

Les ateliers Globeconteurs devraient ouvrir à nouveau leurs portes en Polynésie Française pendant le premier trimestre de l’année scolaire 2006- 2007.

La principale nouveauté du projet, depuis la dernière lettre, est la mise en ligne de notre site (http://www.globeconteurs.info). Un grand merci à Matthieu pour les conseils et à ceux qui ont pris le temps de s’y promener et d’envoyer des mails qui nous ont fait bien plaisir. N’hésitez pas à nous faire des critiques là ou vous voyez, comme dirait l’ancienne boss de Vero, des ... « marges de progression ! » Nous, on n’ose à peine y aller, tellement on y trouve, à chaque fois, des fautes (d’orthographes et autres...). Et pourtant, il faudrait bien y aller... car nous avons plein de matériel « en stock » et non mis en ligne, plein de photos et d’illustrations qui manquent...Mais la mise en ligne de tout cela est très (trop ?) consommatrice de temps...

Autre petite nouveauté, le troisième...article de la dépêche Midi Pyrénées du 17 Aout. On y parle du dragon, sous toutes ses formes... (voir dans la rubrique partenaires-media)

• Pour ceux qui se fichent éperdument du projet et ne s’intéresse qu’à l’aventure familiale, le projet « off » en quelque sorte ... voilà quelques noisettes à croquer, pour cette période : - Un manque de temps ressenti...Et oui...On le sait, vous n’allez pas nous croire, on entend d’ici les sarcasmes « Ils n’ont rien à f..., comment s’organisent-ils ?. Nous n’en faisons pas un dogme, pas une donnée générale pour tous les tourdumondistes présents, passés et futurs, mais dans cette période « touristique et itinérante » on aura couru après le temps... Les contraintes ne sont pas les mêmes qu’à Paname, loin s’en faut, mais elles existent belles et bien. La logistique qui « roule » et est en pilotage automatique dans la vie habituelle, nécessite, là, vigilance, attention et ...temps. Des contraintes mais là aussi, pas les mêmes : Par exemple ; ou va-t-on dormir ce soir ? remplace « Je suis en retard à cause de la grève de métro ... » . On se demande comment les enfants vont réagir en 2007 quand ils s’apercevront qu’il n’y a pas à choisir sur la carte pour le diner et que toute la famille mange la même chose ...sans avoir répondu à la question « ou mange t-on ce soir ?) !!!Et puis, il y a l’école, celle des grands, comme, cuvée du mois, le groupe en art thérapie, et celle des petits... - La composition familiale est la même que celle du départ... : pas de séparation, pas de petit dernier, naturel (et prema) ou adopté...Ca, c’est pour rassurer la famille... - On n’a pas l’impression, au bout de 7mois et demi de voyage d’avoir beaucoup changés : on vous fait confiance pour nous le dire au retour ! Mais, pour l’instant, ce « petit tour dans le vaste monde » (Merci à La famille Mercat à qui nous empruntons cette formulation) nous paraît agir comme révélateur et exacerbe l’existant sans le changer fondamentalement. - Des coups ...de joies, de blues, de gueule, de fatigue ou d’énergie, de pied, de tête, d’amour, d’amitié, de tendresse, de disponibilité extrême ou inexistante, de spiritualité ou de matérialisme aigu,... Le tout en alternance ...La vie, quoi ! Pas très différente, de ce point de vue, en tour du monde que « chez mémé »...Pour la vraie question relative à l’équilibre ... (toujours lui !), à la fréquence et à l’amplitude de cette alternance, on fera un point précis en rentrant pour ceux qui le souhaite...

En résumé, coté aventure familiale, les points phares à signaler depuis la dernière lettre des Globe conteurs sont sans doute :

- Les rencontres : de celles qui resteront une simple image, une adresse mail notée sur un carnet à celles qui deviendront ... Qui sait ? Nous mettons dans ce chapitre, des relations humaines en général, les « sciences molles » dixit Laurent, qui font le « dur » de la vie dit Vero... : les mails échangés, dont la chaleur, le nombre, l’humour et tuti quanti resteront une vraie « surprise » du TDM. Le mode de l’écrit qui permet aussi la découverte d’autres aspects des relations humaines que nous avions pu tissées. Donc dans le domaine de l’écrit comme dans beaucoup d’autres, notre « petit tour » dans le vaste monde aura été révélateur.

- Une certaine fatigue liée aux dernières semaines où nous avons été essentiellement itinérants et un brin de nostalgie du « pays ». Léa fait et défait beaucoup les plans de de sa future chambre à Paris !...Nous aspirons à louer un « chez nous ». Il nous faudra attendre les Marquises, prochaine destination où nous avons prévu de nous « poser ». Nous ne regrettons pas cette itinérance, car les sollicitations touristiques le méritaient mais elle reste, physiquement et psychiquement, pas si évidente ! En tous cas, nous aurions été incapables d’avoir ce mode de voyage durant un an et nous nous félicitons d’avoir opté pour un régime mixte à la fois itinérant et sédentaire. Toujours, cette fichue notion d’équilibre...

• Mais que se cache t-il derrière cette « itinérance » ? Ou autrement dit, passons au « dépliant touristique »...

JPG - 21.4 ko

Tout d’abord, à la mi- juillet, nous partons d’Hoi An pour une petite escapade de quelques jours à Hué, visite de la cite impériale mais surtout très belle journée en bateau sur la rivière des parfums. Atmosphère bouddhique...(Pagodes et temples) et impériale (les tombeaux). On se « rince l’œil » comme dirait l’ami Etienne. Léa et Hugo s’exercent à la fabrication de chapeaux coniques et de bâtons d’encens. Léa ne profitera pas pleinement de son séjour dans la ville impériale car elle nous traîne une petite fièvre inexpliquée et heureusement vite résolutive. Dans les rencontres, les gens de l’association La Boulangerie, initiative d’étudiants d’HEC en vacances au Vietnam et ayant fondé cette école de formation de boulangerie permettant de donner métiers et revenus à des jeunes vietnamiens défavorises.

C’est le moins de Juillet, et donc notre parcours commence à croiser celui de français en vacances. C’est ainsi que nous rencontrons à Hue, Clémentine et ses parents. Elle nous rejoindra à un atelier d’écriture de Fouffy sur la plage d’Hoi An.

Après ces quelques jours culturels, on se prévoit un mini séjour dans une des nombreuses réserves naturelles du Parc de Bach Ma ; Et là nous expérimenterons en vrai le « Ne jamais perdre la face asiatique » : Nous réservons par téléphone la veille deux nuits dans un hôtel du parc. On se rend bien compte que cet hôtel fait tout pour que nous ne venions pas chez eux (on est complet, les chambres ne vont pas vous plaire, les chambres ne sont libres qu’a midi...) On insiste un peu, car le descriptif de l’hôtel nous fait envie, tout en haut du parc et il permet d’échapper aux hôtels gérés par l’Etat, toujours un peu austères à notre gout... . En fait, nous nous apercevrons le lendemain que rien ne parait fonctionnel dans cet hôtel, les chambres sont moisies, ...Cet hôtel, à la splendeur très passée et ...dépassée, n’a sans doute pas vu un client depuis de nombreux mois ! On se rabat donc sur l’hôtel d’Etat, bienheureux ! Nous ne verrons pas beaucoup d’animaux dans cette réserve à part quelques cigales géantes faisant un brut de tronçonneuse, ferons quelques marches et baignades dans des cascades dans une nature époustouflante mais pas âme qui vive et on sent un peu comme « oubliés par erreur » dans un endroit ayant vécu un séisme...En fait, ce parc, gigantesque comporte de nombreuses anciennes villas coloniales construites par les français, toutes plus superbes les unes que les autres. L’état vietnamien essaie de relancer une activité touristique dans cet endroit mais en vain...Les villas sont donc fermées ou quasi. Drôle d’endroit !

-  Notre prochaine migration est pour le village de notre traducteur et ami Tu. Nous nous rendons donc à Than Lhan à 80 kilomètres d’Hoi An, près de Tam Ki, chef lieu de la province. Impossible de dormir au village car il faudrait demander des autorisations au comité populaire local... Nous n’en n’avons ni le courage, ni l’envie, nous dormirons donc deux nuits dans une auberge près d’un lac. Par contre, nous serons invités par sa famille qui tue le poulet pour nous...Notre venue fait monter chez la maman de Tu qui vit seule, une bonne partie du village, son frère médecin traditionnel, son autre frère paysan et bien sur beaucoup d’enfants du village seront là, autour de Léa et Hugo : fabrication de fusils en bambou (Merci Tu !), jeu du combat de coqs avec ...des feuilles, cueillettes de mangues..On fera une petite séance « Globe conteurs » avec la professeur d’anglais et Huen la cousine de Tu après avoir, pour Vero, gouter de la spécialité locale : bétel avec de la noix d’arec, sans oublier la chaux...La clé USB de Laurent en titane ne survivra pas à l’installation informatique trouvée sur place....

Avec l’arrivée de l’ami Michel (Cam on à lui d’être venu nous voir à l’occasion d’un séjour boulot) , nous referons avec lui et son guide, la visite « touristique » d’HoiAn culture dite par l’office de tourisme local-matérielle (pagodes et temples, ...) et immatérielle (concert de musique, par exemple) ... Les enfants et nous, découvrons le monde des vers à soie, la différence entre le cocon de soie sauvage et celui de la soie vulgus... Le guide de Michel est parfait hormis sa conception du Yin et du Yang, un peu primaire ...car traduite par « positif » et « négatif ». Mais, on ne va pas se mettre en colère pour si peu...surtout après trois mois passés au Vietnam ou le « Ne jamais se mettre en colère » et « sourire toujours » sont des pratiques quotidiennes...

Ensuite, ce sera le départ pour Dalat par la mythique route RN14 ou piste d’Ho Chi Minh...Nous avons, comme il est habituel au Vietnam, « consulté » pour fixer la date de ce voyage. Nous croiserons donc, en ce samedi 15 juillet sur la route, bon nombre d‘enterrements et de mariages puisqu’il s’agit d’un « bon jour »...Un grand merci à Franck du Tam Tam Café pour nous en avoir donné l’idée et pour nous avoir aidé à l’organiser. Tu qui, faute d’élèves en français envisage de se reconvertir en guide sera du voyage. Nous y découvrirons un autre Vietnam, plus rural, plus authentique. Décidemment, le Vietnam est vraiment le pays aux milles visages...

JPG - 19.9 ko

Nous ferons plusieurs étapes pour atteindre Dalat en traversant des routes de montagnes magnifiques, des plantations d’hévéas, poivriers, caféiers, des parcs nationaux, des lacs, et de nombreux villages ethniques : tressage de panier chez les Banhar, fêtes des gongs chez les Ede... Balades en pirogues, promenades en éléphants, pour les enfants, dans la jungle, ponts de singe...Comme dans les films ! La découverte, à Kontum, d’un lieu magique Eva Coffee, grâce au maitre des lieux An. Dans son jardin luxuriant, ses « installations » : mécanismes d’eaux dans des branches de bambous, entre autres, actionnant des gongs en font un lieu enchanteur et propre à la méditation ...Ce sera-mention spéciale- l’occasion d’une belle rencontre avec les « petits suisses » : Chloé et Romain, mêmes âges que Léa et Hugo et leurs parents Sophie et Gérard avec lesquels nous ferons, avec grand plaisir, un bout de route et partagerons même un soir, un hébergement commun dans une maison ethnique dite rong. Dans certaines rues de Dalat, difficile de nier la présence française, on se croit à Deauville, maison à colombages ou à Biarritz...

Notre dernière étape vietnamienne sera pour le grenier à riz du Vietnam : une croisière dans le delta du Mekong. Quelques jours à Saigon, (les français ont beau être partis depuis plus plusieurs années, c’est toujours l’appellation en vigueur...) pour organiser la suite. Ambassade du Cambodge qui a le Top 50 de notre périple : obtention du visa en 15 mn ...et sans trop debourser d’argent ...On y visitera le palais de la réunification, le musée des beaux-arts et surtout une intéressante fabrique de laque et apprendrons pas mal de choses sur les coquilles d’œufs de canne... Surement très utile dans le 5ème arrondissement ! Nous « sous traitons » l’organisation de la semaine dans le Mékong à une agence francophone...et nous nous laissons donc porter ! Confort ...Sur la route, on se « frotte » de plus près au bouddhisme et au caodaïsme (en résumé : syncrétisme de nombreuses religions sensé mettre tout le monde d’accord...) grâce aux explications de notre guide : Toine (Antoine) signifiant la perfection en Vietnamien (clin d’œil à ceux de notre lectorat !)... Nous passerons donc six jours dans le delta. Beaucoup de temps sur l’eau rouge du Mékong : en bateau .... des petits à moteurs, type longs tails, des sampans ou sur le Bassac, tout en bois et un peu luxe...On croise des bateaux surchargés de ...tout. Ils ont tous, à l’avant, les yeux protecteurs dessinés,...Et oui, l’âme des objets est, de part le monde, fréquemment rencontrée ! Promenade donc dans les arroyos (canaux naturels du Delta..) - plaisir-On se délecte de vues à vous couper le souffle et on se laisse envouter par l’animation de marchés flottants. Visite des villages flottants avec leur activité de pisciculture. Le goût aussi y trouve son compte avec la dégustation dans les vergers des fruits locaux : lychees chevelus ou non, ramboutans, bananes, ananas, fruits du dragon, jaquiers, goyaves, tamarins, « nam roï » ou cinq coups de rotin, caramboles, papayes, mangues, oranges, citrons, noix de coco, pastèques, fraises, cerises de Tahiti, durians, longanes, ...L’animation de ce delta est impressionnante...Léa et Hugo feront connaissance avec un python apprivoisé (Même pas peur !). On assiste à la fabrication des caramels à la noix de coco, de riz soufflé, de briques, de cercueils...,. On apprécie les alternatives à la déforestation pour le bois de cuisine par l’utilisation de l’écorce de riz et des fibres de coco.

Et voilà, nous quittons le Vietnam après trois mois, à bord du Blue cruiser qui nous emmène de Chaudoc à Pnomh Penh. Sur ce bateau, ambiance « bien de chez nous », 6 français et 7 enfants qui passent ensemble leurs vacances..., des vetos, des psychiatres, des neurologues :... !

Court mais agréable séjour dans la capitale du Cambodge. « Happy pizza »que Laurent qui a perdu l’habitude mettra du temps à digérer..., pagode aux mille dalles d’argent, promenades le soir près du palais entre les dizaines de nattes installées par les familles locales. On remet à plus tard la dégustation des cafards et araignées grillées...

Ensuite, petite immersion dans les temples d’Angkor. Laurent se plonge dans le 300 pages sans image...de Maurice Glaize et devient quasi « pro » des finesses de l’anastylose. Les autres membres de la famille se contentent du résumé du Guide du Routard ! Notre petit préféré, celui de Ta Prohm, un peu... cassé et beaucoup dans la végétation. Il donne un peu l’impression de se transformer en explorateur. D’autant plus que nous l’avons parcouru, quasi désert, à l’heure du déjeuner ou les groupes et touroperateurs sont en train d’ingérer le sacrosaint poulet frites... Certes moins majestueux qu’Angkor Wat...Léa « sature » assez vite de tant de merveilles : trop noir, trop cassé, toujours pareil... !

Laurent a l’idée d’un concours familial de photos pour motiver cette petite troupe. Et ca marche ! Heureusement, la rencontre d’Evelyne et Pascal, (MerciTu !), nous permet de les emmener visiter une boulangerie (Blue Pumpkin) à Siam Reep et de faire quelques activités manuelles -cartes de vœux avec grains de riz- pour l’association « A bras grand ouverts ». Et puis, ils se « remettront » des temples par quelques imitations de poissons avec les enfants de Marianne, -qui a une boite de santé publique en région parisienne-le monde est petit !- Simon et Sarah, rencontrés dans la piscine de notre guesthouse...Merci à tata Marianne (la notre) pour les bons tuyaux et surtout celui du restaurant khmer Arun (Amok ...) dont nous ferons notre QG. A Siam Reep, nous croiserons même d’autres « tourdumondistes » et profiterons de quelques massages revitalisants effectués par une école d’aveugles. On vous aurait bien envoyé un peu d’ambroisie, nectar local d’immortalité mais nous n’avons pas du suffisamment « baratter la mer de lait »...

Cette lettre est écrite à Bangkok , quartier des guehthouses et back packers - on compte bien y retaper notre énergie et notre porte-monnaie... Car le tourisme, c’est bien fatiguant mais aussi assez mauvais pour le budget... D’autant plus que, avouons-le, on traverse une petite dérive « occidentale » dans le ...choix des hôtels, des plats. On a même à avouer, deux jours de suite..., une « rillette party » ...chez « Sophea » et Matthieu au pied d’Angkor Wat....Bon, le lendemain tout rentre dans l’ordre avec un restau chinois en compagnie de Geoffrey et Bea, amis d’Evelyne et Pascal.

Pour finir cette missive, un vous offre un petit jeu ...typiquement bouddhique : « Cherchez les 108 illusions de votre vie... ». On cherche aussi de notre coté...Comme tous les jeux, vos pouvez tricher et regarder dans le grand livre, mais...il faut mieux, nous semble t-il, méditer. Si vous n’avez pas de banian sous la main, un platane ou un chêne fera l’affaire. Sous les abribus, cela reste possible mais plus difficile ! Quand vous aurez achevé cette recherche, vous pourrez optez pour deux emblèmes, la tortue ou la carpe, soit respectivement, la longévité ou l’éveil permanent, au choix....

Notre prochaine missive devrait vous parvenir en septembre de l’an 2549 (dans le calendrier bouddhique) bien sûr !